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Descartes




Plan :



Résumé :

La vérité est une norme, un idéal. Elle indique le vrai du faux.
Mais la vérité cesse d’être relative à l’Etre pour être lié désormais à la certitude de l’esprit pensant.
C’est au sein du doute que surgit la vérité première qui au fondement de la philosophie : je pense donc je suis. Il trouve la certitude au sein même du doute. Vérité indubitable (que l’on ne peut plus douter). Avec Descartes se produit une subjectivation de la réalité qui est devenu la marque même de l’esprit humain.
La vérité n’est plus relative à l’Etre mais elle dépend de l’esprit pensant.
Moi : seulement l’âme.

Vérité ne peut être absolue. Elle n’est pas relative. En effet le doute est permanent, il faut donc mettre fin au doute. Sceptique : suspend en permanence son jugement (naissance à la tolérance).
Esprit humain : faculté de concevoir des Idées : entendement.


Trois Idées :

- vérité innée : idée de Dieu (quelques semences, pas de connaissances entières).
- Ad ventis : venant de l’expérience.
- Factis : imagination, chimère.



L’entendement n’est pas infini. En effet il serait dans ce cas là comme Dieu.
Chez Platon : pas de limite. La raison grecque s’élève vers l’absolu. L’homme peut connaître l’absolu.
Pour Descartes : la science de la théologie dépasse l’entendement humain sur ce que Dieu est.
Dieu est l’Idée de parfait. Il n’a aucun sentiment = l’intelligence du monde.


Raison:
Puissance de bien juger et de discerner le vrai d'avec le faux. C'est la faculté d'user avec discernement des représentations pour connaître les choses et les évaluer à leur juste valeur. Cette raison, naturelle en tout homme, peut se cultiver par la méthode. Elle permet à chacun de fonder en vérité ses propres pensées.
La raison appartient à tous et chacun se croit égal de tous quand à la faculté de juger. Cependant avoir un esprit bien doué ne suffit pas, il faut surtout savoir le conduire.
Il nous faut donc remplacer une confiance exclusive dans les dons de l'esprit par l'art de guider sa raison par la méthode. La méthode diminue donc l'inégalité des esprits sans toutefois les supprimer.

L'esprit se distingue de la raison en ce qu'il comprend, outre la raison proprement dite, la mémoire, l'imagination, et toutes les facultés qui concourent à l'exercice de la pensée. Il peut donc y avoir inégalité des esprits mais il y a égalité des raisons.
La raison, donnée également à tous, doit être guidée par la méthode pour atteindre le vrai. Elle est nécessaire pour la recherche de la vérité.


Descartes remarque que les recherches faites au hasard ne conduit que rarement à la vérité.
Qu'une recherche sans méthode aveugle l'esprit et qu'une méthode rationnelle conduit efficacement vers la connaissance.

Il entend par méthode « Les règles certaines dont l'application conduit au résultat avec certitude. »

A l'époque de Descartes, la chimie n'est pas encore une science. Elle le deviendra au XVIII° siècle grâce à Lavoisier.
Il s'agit d'une critique de Descartes qui considère que la géométrie procède plus par intuition et par imagination que par la démonstration.
Une méthode rationnelle conduit vers la connaissance mais aussi vers l'action. La raison, guidée par la méthode, pourra rendre l’Homme « comme maître et possesseur de la nature ».



I. La méthode cartésienne

Elle commence par un doute méthodique afin de perdre l'habitude de mal penser et conquérir la certitude. Elle consiste à considérer comme fausse provisoirement toutes nos opinions passées mais ensuite et surtout à méditer longuement sur les raisons que nous avons de les mettre effectivement en doute.
Un effort volontaire et prolongé s'impose pour ne plus croire au témoignage des sens et nous en méfier dorénavant. Les sens nous induisent en erreur tout comme les illusions de nos rêves ou de la folie.
Ceci doit entraîner la raison à ne jamais se fier aux perceptions sensibles. Nos sens sont sources d'erreur, ils sont trompeurs. Le doute doit mettre en question le sensible car il n'y a pas de signe distinctifs entre du rêve et de la veille.

L'examen des erreurs que la raison commet elle-même jusque dans les matières les plus évidentes doit la convaincre qu'elle est peut-être incapable de n’atteindre aucune vérité.
Un dieu trompeur nommé « malin génie » peut avoir tout falsifié, et m'induire en erreur, même dans les mathématiques. Ce qui revient à supposer qu'un Dieu trompeur à qui nous devons l'existence nous a peut-être créés tels que nous ne pensions jamais sans nous tromper.
Cet argument du « malin génie » met le comble au doute et Descartes le nomme doute hyperbolique. (Poussé à son extrême).

Quels bénéfices pouvons-nous tirer d'un doute poussé jusqu'à ses plus extrêmes limites? C'est qu'étant absolu, ce que nous pouvons affirmer comme vrai malgré lui ne pourra qu'être d'une absolue évidence. Le critère de la vérité est l'évidence.

La première vérité que nous pourrons affirmer après lui sera nécessairement la seule qui ne dépend d'aucune autre. Elle sera antérieure à toute vérité, et toute vérité dépendra d'elle. Ce sera le premier principe de la philosophie.


Le sceptique: suspend son jugement en permanence car pour lui, aucune vérité certaine et assurée n'est possible pour l'homme. L’homme ne peut atteindre la vérité absolue.



 

II. Le premier principe de la philosophie: le cogito

 

« Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité: Je pense, donc je suis était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. Puis, examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps, et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse; mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point; et qu'au contraire, de cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j'étais ; au lieu que, si j'eusse seulement cessé de penser, encore que tout le reste de ce que j'avais imaginé eût été vrai, je n'avais aucune raison de croire que j'eusse été; je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature' n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle. En sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fut point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est. »

DESCARTES, Discours de la méthode Tome 1.



Il y a une vérité qui apparaît au sein du doute: « je pense donc je suis ». Cette vérité c'est que je pense, et que, dans la mesure où je pense, je suis. Cette affirmation est la première de toute, car quoique je pense et même si je pense faux, je pense et par conséquent n'importe laquelle de mes autres affirmations présuppose celle-là.
Mais elle est en même temps évidente car impossible de la mettre en doute sans que l'acte même par lequel on la met en doute ne revienne à la démontrer. Pour douter que je pense, il faut que je pense donc j'existe aussi. Le cogito est une vérité première et le fondement de la philosophie que Descartes cherchait.

Appliquant la méthode mathématique, il ne peut attribuer à un être que ce que contient évidemment l'idée claire et distincte de cet être.
Or je ne saisis ma propre existence que dans l'acte de penser; je ne peux m'attribuer quoique ce soit d'autre que la pensé: je ne suis donc qu'une substance pensante.
Et je découvre la distinction de l'âme et du corps, car dès lors je ne sais pas s'il existe vraiment des corps.
Ainsi j'en ai un ou non, je sais déjà que j'existe en tant que substance pensante et que l'existence de la pensée est réellement indépendante de celle du corps.

Le premier principe nous apprend autre chose: il est évident que parce qu'il est clair et distinct. D'où nous pouvons conclure, pense Descartes, que la clarté et la distinction des idées est le critère de la vérité. Ces premières conséquences déduites, Descartes passe à l'existence de Dieu.



 

III. Preuve de Dieu par l'idée de parfait

L'acte de penser dans lequel je sais mon existence est le doute or douter est une imperfection et connaître une perfection; je me connais comme imparfait. Mais comme on ne peut se savoir imparfait si l’on n’a pas l'idée de parfait: quelle est la cause de cette idée?
Il doit y avoir dans la cause autant de réalité que dans l'effet; la cause de mon idée de parfait ne peut être donc qu'un être parfait, et par conséquent Dieu lui-même, qui existe.


Grâce à la méthode, la raison est capable de démontrer l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme et Descartes en conclut qu'il y a trois sortes d'idées:

• les idées qui nous viennent de l'expérience (idées adventices, qui s'ajoutent).
• les idées qui viennent de l'imagination (idées factices), ce sont des chimères de l'imagination forgées avec des idées adventice.
• les idées innées, c'est à dire des idées qui ne sont pas suggérées par l'expérience ni par l'imagination, ce sont des idées que Dieu a déposé dans nos âmes comme par exemple l'idée de Parfait.






La technique peut-elle maîtriser la nature?

1. Descartes pense qu'il y a un objectif moral: améliorer les conditions de vie de l'Homme
2. C'est la Physique qui doit nous permettre d'améliorer les conditions de vie des Hommes
3. Afin de protéger d'abord la santé des Hommes

Descartes s'engage à faire le Bien.
Appliquer les connaissances physiques sur la technique: naissance de la technologie.
Le philosophe distingue: connaissance / contemplation / théorique et action pratique

Pour Descartes, la méthode conduit de la connaissance à l'action.

La raison est première dans la constitution de la connaissance. -> Rationaliste.
Spiritualisme: L'esprit est premier et la matière est le fruit de l'esprit.
La raison peut prouver l'existence de Dieu, la distinction du corps et de l'âme et l'immortalité de l'âme.




 


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